Mon père s’est depuis retiré de l’activité viticole certes, mais je continue à suivre les principes qu’il m’a inculqués. Le premier, celui de bien savoir s’équiper. Tout comme lui, je ne travaille pas pour vivre mais plutôt, je vis pour travailler. La cuverie et la cave étant mes terrains de jeu, il faut que je puisse m’y sentir à l’aise.
À mesure que mon parc inox s’agrandit, de très belles pièces de bois sont venues compléter un outil déjà bien fourni. À l’image de ces tonneaux et foudres champenois exceptionnellement réalisés sur mesure (chauffés et refroidis à coeur 3 fois). Et c’est en autodidacte que j’ai constitué mon propre chai. Me voyant fortement intéressé par la question oenologique, mon père m’a laissé conduire en autonomie le virage vinification de notre Maison.
Une véritable montée d’adrénaline qui n’est depuis jamais retombée et que je prends toujours autant de plaisir à challenger. Car le niveau ultime de la difficulté n’est-il pas de se mettre en compétition avec soi-même ? Sans contraintes, on peut se permettre de prendre le circuit à l’envers… À l’inverse de l’attendu et de ce que nous savons faire…